30 gestes éco-responsables au bureau qui sont à votre portée
Et si le fait d’être écolo au travail devenait aussi naturel que de respirer ? En y regardant d’un peu plus près, on comprend que tout est lié.
- Romane Salvador
- 4 min
Chacun de nos gestes a un impact sur l’environnement, à plus ou moins grande échelle. De ce point de vue, nos actions ne sont pas de simples faits, ce sont aussi des choix. Si certaines de ces décisions requièrent une forte volonté et une grande implication, d’autres sont faciles à prendre au quotidien. Elles s’apparentent plus à de bonnes habitudes avec lesquelles se familiariser. Ce sont sur ces choix-là que nous allons mettre l’accent, et plus exactement sur les gestes pour apprendre à être éco-responsable au bureau !
Nos réflexes éco-friendly préférés : le n°17, le n°22 et, forcément, le n°26 !
Le saviez-vous ? 💡
Nous passons en moyenne 200 jours par an au bureau ! [1] Une excellente raison d’essayer d’adopter l’attitude la plus responsable possible.
💻 Devant mon ordinateur et mon téléphone
1. J’assiste à un atelier Green IT pour connaître les bonnes pratiques afin de réduire mon empreinte numérique ;
2. Je nettoie régulièrement ma boîte mail et je me désabonne des newsletters que je ne lis pas, grâce à Cleanfox par exemple. Quand on sait que 80 % des mails ne sont jamais ouverts et que chacun de ces messages produit 0,3 g de CO2, on comprend mieux l’intérêt de la démarche[2] ;
3. J’utilise un moteur de recherche éco-responsable, comme Ecosia ou Lilo ;
4. Je n’imprime mes documents que si cela est nécessaire et j’utilise du papier recyclé ;
5. Je protège mon téléphone avec une coque et un film anti-rayures pour le préserver au mieux ;
6. J’opte pour un téléphone doté d’une double carte SIM afin de réunir mon téléphone pro et perso dans le même appareil ;
7. Je songe au matériel reconditionné, une alternative à la fois écologique et économique ;
8. J’éteins mes appareils électroniques lorsque je pars du bureau, car le mode veille continue de consommer de l’électricité. Petite astuce : l’usage d’une multiprise permet de couper plusieurs appareils en un seul geste.
Le saviez-vous ? 💡
L’impact environnemental d’un appareil reconditionné est 2 à 4 fois inférieur à celui d’un neuf.[3]
🥗 Quand je mange/bois
9. J’apporte ma gourde pour me servir à la fontaine à eau. Votre entreprise peut aussi se tourner vers les gobelets réutilisables de Newcy ;
10. Je glisse dans mon sac un set de couverts, en acier inoxydable par exemple, afin de pouvoir refuser les couverts en plastique lorsque je prends à emporter ;
11. Je consomme le plus possible local et de saison ;
12. Je limite la livraison de repas au bureau ;
13. Je teste les restaurants végétariens ou vegans du quartier grâce à l’application HappyCow ;
14. Je lutte contre le gaspillage alimentaire en récupérant les invendus des commerçants aux alentours grâce à l’application Too Good To Go.
15. Je mange à ma faim à la cantine et je demande à emporter les restes si besoin ;
16. J’encourage le passage à la machine à café à grain pour dire bye bye aux dosettes ;
17. J’incite à la mise en place d’un distributeur et/ou frigo connectés Ideel garden, grâce auxquels vous aurez tous les jours de bons plats locaux faits maison et zéro déchet.
Le saviez-vous ? 💡
En moyenne 120 grammes d’aliments sont jetés par repas en restauration collective.[4]
🚴 Pour me déplacer
18. Je préfère les escaliers à l’ascenseur (en plus, cela permet de faire un peu d’exercice !) ;
19. Je propose le vélopartage entre collègues, un service en libre-service et à la carte ;
20. J’envisage le covoiturage avec les collègues qui habitent près de chez moi. Un outil pouvant être utile à ce sujet est la plateforme Jeekan, qui synthétise les déplacements des collaborateurs d’une entreprise dans le but de les optimiser ;
21. Je me renseigne sur le forfait mobilités durables, par le biais duquel l’employeur prend en charge jusqu’à 800 € des frais du trajet domicile-travail dans le cas de moyens de transports tels que le vélo, la trottinette, le covoiturage et autres.
🌞 Au quotidien
22. Je tris mes déchets, une démarche pouvant être facilitée par des initiatives comme celles de Lemon Tri ou des Joyeux Recycleurs. En plus, avec ces derniers, cinq centimes sont reversés à une association qui favorise l’insertion professionnelle pour chaque kilo de déchets collecté ;
23. J’éteins la lumière si la luminosité naturelle de la pièce est suffisante et lorsque je suis le dernier à quitter le bureau ;
24. Je conserve les fenêtres fermées si la climatisation est allumée, et je pense à la couper en partant.
25. Je ne jette jamais ô grand jamais mon mégot par terre, et j’encourage l’installation d’un cendrier urbain grâce auquel les mégots auront une seconde vie.
Le saviez-vous ? 💡
Les déplacements sont le 1er poste d’émissions de gaz à effet de serre liées aux activités de bureau. Cela représente 12 millions de tonnes de CO2.[5]
💡À tenter
26. Je rejoins une association sur une partie de mon temps de travail (sans perte de salaire) grâce au mécénat de compétences. Le facilitateur d’engagement en entreprise Day One vous accompagne dans cette démarche solidaire ;
27. Je participe à une fresque du climat ou une fresque numérique ;
28. Je lance l’idée d’un potager collaboratif d’entreprise, en étant accompagné par Ciel, mon radis ! par exemple
29. J’organise un mini-événement de troc pour échanger avec mes collègues les objets dont nous n’avons plus besoin mais qui feront peut-être le bonheur de quelqu’un ;
30. Je farfouille le catalogue vintage de Selency si j’ai besoin d’un nouveau bureau ou d’une chaise pour opter pour du mobilier de seconde main. Une seconde option d’ameublement eco-friendly est Maximum, qui produit tout son mobilier à partir de chutes de productions industrielles.
L’éco-responsabilité n’a pas de frontières : au bureau, dans la rue ou bien à la maison, le combat est le même !
Sources :
[1], [3], [4] et [5] Écoresponsable au bureau – ADEME
[2] Quelle est l’empreinte carbone d’un e-mail ? – Futura Sciences
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