Intermission et staffing : les erreurs classiques des ESN à éviter absolument

Intermission et staffing : les erreurs classiques des ESN / cabinet de conseil à éviter absolument

Imaginez un bateau à quai, les voiles au vent, prêt à partir. Et pourtant, il reste à l’arrêt, faute de direction. Voilà ce qu’est l’intermission mal gérée : une occasion manquée.

1. Comprendre l’intermission et le staffing : bien plus que du remplissage

Définition concrète : de quoi parle-t-on exactement ?

L’intermission, ou intercontrat, désigne les périodes où un collaborateur en ESN ou en cabinet de conseil n’est pas en mission. Le staffing, lui, est l’art de répartir les bonnes ressources aux bons projets. Mal maîtrisés, ces deux éléments deviennent des gouffres à motivation.

Le lien avec la marque employeur : un miroir sans filtre

Ce que vous faites de vos talents quand ils ne sont pas « facturables », dit tout de votre culture. Traitez ces périodes d’intermission comme du temps mort, et vos consultants s’en souviendront… ainsi que les candidats potentiels.

Pourquoi les ESN et cabinets de conseil se cassent souvent les dents sur le sujet

Par manque de vision, par précipitation ou tout simplement parce que « c’est comme ça qu’on fait depuis toujours ». Mais ce “par défaut” coûte cher en réputation, en engagement et en opportunités fiscales liées à l’intermission.

2. Les erreurs fréquentes des ESN : et si vous arrêtiez de saboter vos talents ?

Confondre disponibilité et inactivité

L’un est une posture, l’autre est un abandon. Un collaborateur disponible attend une mission. Un collaborateur inactif, lui, se démotive, décroche, et devient une statistique de turnover. Et si cette situation perdure pendant l’intermission, elle devient toxique.

Laisser l’intermission sans gouvernail : la dérive assurée

Sans accompagnement, la période d’intermission ressemble à une salle d’attente sans fin. Résultat ? Frustration, perte de confiance, et désengagement. Et surtout, un sentiment d’inutilité que vous auriez pu éviter.

Se focaliser sur la rentabilité immédiate : un poison lent

Un modèle économique qui ne valorise que le « vendu » à court terme sacrifie l’humain sur l’autel de l’Excel. Et ce n’est pas juste une question d’éthique, c’est un non-sens stratégique. L’intermission, mal intégrée à la stratégie, vous revient en boomerang.

Le faux bon plan de la mission “placard”

Envoyer quelqu’un “quelque part” juste pour le rentabiliser est une fausse bonne idée. Vous perdez en crédibilité interne, en cohérence de parcours, et en fidélité. Et vous passez à côté d’une intermission qui aurait pu servir à construire l’avenir.

3. Transformer l’intermission en levier de croissance RH et fiscale

Capitaliser sur la montée en compétence et la formation

L’intermission est le moment parfait pour investir en formation, certifier vos consultants, et monter en expertise. C’est un tremplin, pas un gouffre. Vous pouvez aussi identifier des compétences émergentes à développer durant l’intermission.

L’engagement solidaire et RSE : un boost pour votre image

Pourquoi ne pas permettre à vos talents de contribuer à des projets solidaires ou associatifs pendant leur intermission ? C’est ce que propose par exemple Day One, en liant montée en compétences, utilité sociale, et valorisation RH.

Optimisations fiscales : ce que vous ignorez peut vous coûter cher

Certains dispositifs fiscaux permettent de valoriser le temps passé sur des actions d’intérêt général ou de formation pendant l’intermission. Ne pas les activer, c’est comme laisser de l’argent sur la table… et priver votre entreprise d’une double opportunité.

L’exemple DayOne : entre intercontrat utile et impact sociétal

En facilitant la mise à disposition de vos consultants (bénévolat, mécénat de compétences) auprès d’associations, Day One transforme l’intermission en terrain d’expression professionnelle, de fidélisation de vos talents et de rayonnement pour votre marque. Une intermission utile, c’est une intermission valorisée.

4. Bonnes pratiques : la recette pour une intermission saine et productive

Mettre en place un cadre clair et valorisant

L’intermission ne doit pas être subie. Offrez un cadre structuré : objectifs, rythme, accompagnement, livrables. Bref, traitez-la comme un projet à part entière, avec de la valeur ajoutée pour le collaborateur et pour l’organisation.

Co-construire le parcours intermission avec le collaborateur

Demandez-lui : « Qu’est-ce que tu veux apprendre ? Pour aller où ? » C’est une discussion puissante. L’implication du collaborateur change tout. La intermission, co-construite, devient un moment d’alignement professionnel.

Mesurer l’impact : RH, RSE et marque employeur

Suivez les indicateurs : satisfaction, engagement, formations suivies, feedbacks. Ce que vous mesurez, vous pouvez l’améliorer. Et valoriser ensuite dans vos campagnes de recrutement, notamment en expliquant comment vous traitez chaque intermission.

5. Conclusion : Repenser l’intermission, c’est se donner un avantage concurrentiel

L’intermission n’est pas un creux dans l’activité. C’est un moment clé où se joue la fidélité, l’image, l’innovation et même l’efficacité fiscale. Une intermission bien pensée devient un outil stratégique.

Alors, plutôt que de voir ces périodes comme un problème à cacher, transformez-les en une vitrine de votre intelligence managériale. Vos collaborateurs et vos futurs talents vous le rendront au centuple. Et chaque intermission deviendra une preuve de votre capacité à conjuguer performance et humanité.

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